La cartographie des processus métiers vise à détailler les différents processus existants ainsi que les interactions entre ces processus. Pour cela, il existe un langage standardisé et graphique pour représenter ces concepts : il s’agit du BPMN.
L’objectif du BPMN est de fournir une notation visuelle et formelle, facile à comprendre par tous les acteurs du projet : analyste métier, direction informatique, directions métiers.
Pourquoi utiliser le BPMN dans la description de vos processus ? Le BPMN est lisible par tous les acteurs ce qui facilite les échanges lors des entretiens. Par ailleurs, le BPMN est indépendant des choix techniques et technologiques effectués ensuite. Pour finir, un processus BPMN peut générer un code exécutable utilisable ensuite dans un outil d’automatisation (exemple : moteur d’exécution ou d’orchestration).
Le BPMN (Business Process Model Notation) a été spécifié par un consortium d’entreprises et est actuellement maintenu par le consortium OMG (Object Management Group). La version 2 du BPMN est disponible depuis 2013 (norme ISO/CEI 19 510).
Le langage repose sur plusieurs concepts :
- Les composants de flux qui organisent les activités (évènement déclencheur, activités et branchements conditionnelles),
- Les données manipulées durant l’exécution du processus (données, documents, …)
- Les composants de connexion pour relier les activités,
- Les zones spécialisées,
- Les artefacts pour ajouter des commentaires ou grouper des activités.
Les trois premiers concepts doivent être assimilés pour commencer efficacement la cartographie de vos processus.
Des outils de modélisation BPMN existent au format Open-source ou Propriétaire. Quelques exemples d’outils Open-source :
- Module BPMN utilisable dans Eclipse,
- Activitii,
- Bizagi,
- Bonitasoft.
En savoir plus sur le BPMN :